Nathalie Bujold
Nathalie Bujold, née en 1964 à Chandler en Gaspésie, est une artiste multidisciplinaire vivant et travaillant à Montréal. Elle se joint au Centre artistique l’Œil de Poisson à Québec à sa fondation en 1985. Elle termine un Baccalauréat en arts visuels à l’Université Laval en 1992 et remporte à l’issue de sa formation le Prix René-Richard. Vingt-quatre ans plus tard, elle réalise une maîtrise à l’Université du Québec à Montréal. Diverses expositions, résidences et échanges l’ont menée à La Havane, Turin, Bogotá, Beyrouth, Berne et Marseille. Ses monobandes ont été présentées dans des programmes monographiques au Groupe Intervention vidéo (GIV) et à Vidéographe à Montréal, à Pleasure Dome à Toronto et au Palais des Beaux-arts Lille en collaboration avec Vidéochroniques et à l’invitation d’«Heure exquise!». Ses œuvres ont été présentées au Musée national des beaux-arts de Québec (MNBAQ), à la Cinémathèque québécoise de Montréal, à Vidéochroniques à Marseille et, en 2020, à la Art Gallery of Guelph. Elle a participé au premier Symposium des Îles-de-la-Madeleine, à la 2e Biennale internationale d’art numérique (BIAN), au dernier Symposium Sympo-fibres international de Saint-Hyacinthe, à Akousma, au Festival international du film sur l’Art (FIFA) à Montréal, au Festival international de musique actuelle de Victoriaville (FIMAV), aux rencontres internationales des arts multimédias à Marseille (RIAM), au festival Phos à Matane et aux Percéides à Percé. Nathalie Bujold est lauréate du Prix à la création artistique du Conseil des arts et lettres du Québec (2008). Elle est représentée par la galerie ELLEPHANT et ses vidéos sont distribuées par Vidéographe.
« Nathalie Bujold est une artiste majeure de la création expérimentale en vidéo au Québec. Depuis sa troisième réalisation, Onelie de l’Oneli (2002), elle n’a cessé d’explorer les adéquations et les liens heureux qui peuvent exister entre l’art textile et la création vidéographique. Tramé, points, entrelacements, variations modulaires et inversions de motifs sont autant d’analogies que l’on peut associer à la broderie, au tissage ou à la courtepointe. » Fabrice Montal, pour la Cinémathèque québécoise.
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